Jonathan Brun

The French, the English and the Ugly

Interesting debate on billingualism on Québec. Full Thread here on facebook.

The Original Post:

«On est une province bilingue, qui va de plus en plus vers trilingue, quadrilingue. Donc, je pense que c’est important de parler autant en anglais qu’en français, deux langues qui sont égales, qui sont reconnues au Québec» – François Beaudry, président de la Commission jeunesse du PLQ

Êtes-vous d’accord ou pas en accord avec cette position ?
Bon débat respectueux tout le monde. Nous ferons un effort de modération afin de ne pas personnaliser le débat…

And My Reply:

Let me try to address this. I am bilingual, Quebecois and Canadian. Dire que le Québec est le Québec parce qu’on parle le français n’est simplement pas vrai. Yes, we share a common language and by extension a common culture – colloquialisms, musicians, writers, and leaders.

Mais, ce qui nous tient ensemble est nos valeurs, notamment le libéralisme. Essaie de trouver en Amérique du Nord une joie de vivre comme celle de Montréal, la ville de Québec ou les petites villes à travers le Québec.

We cannot draw a line in the sand and say Quebecers are francophone the others are not. This smacks of racism and fear. In a globalized, connected world, he who segregates himself gets crushed – not the other way around. We must be open to cultures and languages, not try to tell people which ones are good and which ones belong overseas.

Sans la loi 101, je crois qu’il est très probable que la langue française aura été reléguée aux petits villages. Cela dite, il faut éviter les abus tels que les contraventions contre les entreprises au Chinatown qui ont leurs affiches en chinois ou les Anglophones qui ne peuvent pas communiquer avec leurs médecins en anglais.

Le français est une langue incroyable et nous ne devons pas insulter les anglophones pour le faire croître.

By including people of all backgrounds into Quebec society, we will create something much stronger than any uni-lingual society. Oui, français en premier, mais anglais comme deuxième langue officielle. Nous avons laissé tomber la société décrite dans “Two Solitudes” de Hugh MacLennan et il ne faut jamais retourner.

Si on respectait vraiment la langue officielle du territoire québécois, nous parlerions tous l’abénaki, algonquin, attikamek, cri, inuktitut, micmac, mohawk, montagnais et naskapi.

“If we unite, we will form a political nationality independent of the national origin and religion of individuals.” — 1865 George-Étienne Cartier

Cordialement,

Jonathan Olivier Brun

Donc, je suis d’accord avec François.

Interesting debate on billingualism on Québec. Full thread here on facebook.

The Original Post:

«On est une province bilingue, qui va de plus en plus vers trilingue, quadrilingue. Donc, je pense que c’est important de parler autant en anglais qu’en français, deux langues qui sont égales, qui sont reconnues au Québec» – François Beaudry, président de la Commission jeunesse du PLQ

Êtes-vous d’accord ou pas avec cette position ?
Bon débat respectueux tout le monde. Nous ferons un effort de modération afin de ne pas personnaliser le débat…

And My Reply:

Let me try to address this. I am bilingual, Quebecois and Canadian. Dire que le Québec est le Québec parce qu’on parle le français n’est simplement pas vrai. Yes, we share a common language and by extension a common culture – colloquialisms, musicians, writers, and leaders.

Mais, ce qui nous tient ensemble est nos valeurs, notamment le libéralisme. Difficile de trouver en Amérique du Nord une joie de vivre comme celle de Montréal, la ville de Québec ou les petites villes à travers le Québec.

We cannot draw a line in the sand and say Quebecers are francophone the others are not. This smacks of racism and fear. In a globalized, connected world, he who segregates himself gets crushed – not the other way around. We must be open to cultures and languages, not try to tell people which ones are good and which ones belong overseas.

Sans la loi 101, je crois qu’il est très probable que la langue française serait reléguée aux petits villages. Cela dit, il faut éviter les abus tels que les contraventions contre les entreprises au Chinatown qui ont leurs affiches en chinois ou les Anglophones qui ne peuvent pas communiquer avec leur médecin en anglais.

Le français est une belle langue et il n’est pas necessaire de contraindre les anglophone pour la faire croître.

By including people of all backgrounds into Quebec society, we will create something much stronger than an uni-lingual society. Oui, français en premier, mais anglais comme deuxième langue officielle. Nous avons laissé tomber la société décrite dans “Two Solitudes” de Hugh MacLennan et il ne faut jamais y retourner.

Si on respectait vraiment la langue officielle du territoire québécois, nous parlerions tous l’abénaki, l’algonquin, l’attikamek, le cri, l’inuktitut, le micmac, le mohawk, le montagnais et le naskapi.

“If we unite, we will form a political nationality independent of the national origin and religion of individuals.” — 1865 George-Étienne Cartier

Cordialement,

Jonathan Olivier Brun

Published on September 3, 2007